Texte de Jean Contrucci et photographies de Camille Moirenc

Marseille, l’heure bleue

Prix public :

12.00

1 volume 24,5 x 29 cm de 192 pages, relié

Le bleu est la couleur de l’infini, du lointain, de l’illusion qui rassure.

Bleu azur du ciel de printemps, bleu cobalt des profondeurs marines, bleu outremer de l’eau chahutée par le mistral, bleu pastel du ciel hivernal,bleu nuit du crépuscule, bleu-pétrole du port marchand, bleu lagon du ressac mourant sur la plage, Camille Moirenc la décline partout, sur toute la gamme de ses nuances, cette couleur de l’envoûtement : sur les volets des cabanons, le costume des santons d’argile, les filets des pêcheurs, le décor des faïences, la tenue de travail des dockers, sur les devantures des boutiques, les bordés des barquettes et des pointus, sur les capians dressés comme un blasphème vers le ciel, les oriflammes des processions, les gradins du stade vélodrome, les carènes des paquebots illuminés, en partance au crépuscule, glissant sur une mer de cobalt pur, tout droit sortis d’un film de Fellini.