Patrick Dalmaz

Enfer sur la Canebière

Prix public :

15.00

L’Incendie des Nouvelles Galeries – Marseille, 28 octobre 1938 –

Accident ou complot

14 x 21 cm de 144 pp., 22 ill. broché

L’histoire de l’incendie des Nouvelles Galeries en 1938 : Accident ou Complot 74 personnes disparues : un procès fait à la ville de Marseille. Toute une enquête quasi policière pour dénouer ce qui ressemble fort au complot fomenté. « Au soir du 28 octobre 1938, le mistral traîne sur Marseille des lambeaux de fumée âcre et nauséabonde. Les Nouvelles Galeries achèvent de consumer dans un climat de désespoir. La Canebière est en deuil et la ville orpheline de trop de victimes. La carcasse décharnée d’un des symboles de la puissance commerciale de Marseille, érigée au début du siècle, témoigne de la fureur destructrice du feu ». Cette année-là, le gouvernement français juge coupable Marseille de la mort de ces 74 personnes. A Paris, les chefs du gouvernement savent qu’ils vont envoyer un administrateur qui mettra la ville sous tutelle. La décision est infamante. Comme sera exemplaire l’humiliation que la police française aux ordres des nazis infligera à la cité en 1943, en détruisant ses vieux quartiers, ce qui pouvait passer pour un délit de sale gueule. Et puisqu’il fallait bien trouver un prétexte, on remet en cause l’efficacité des pompiers qui n’avaient rien à se reprocher ; ils ont été des fusibles et des bouc émissaires comme Henri Tasso Sénateur Maire. C’est la vérité politique de l’événement que l’auteur tient à restaurer.