Jean-Jacques Esmieu

Notice historique et statistique de la ville des Mées

Prix public :

30.00

1 volume in-8 de 603 pages, broché; Réimpression de l’édition de Digne, 1803

Sous le nom de notice, voici une monographie de la ville des Mées dont l’auteur fait suivre son nom du titre de «citoyen de cette même ville». Dans ces mots, il y a toute la modestie sans cesse démentie par sa grande érudition. Esmieu accompagnait l’Abbé Papon dans son Voyage en Provence, et à Marseille il défendit les trésors de l’abbaye Saint-Victor contre les exactions des révolutionnaires. Les Mées est un village sis dans les Alpes de Haute Provence, au pied d’une longue chaîne rocheuse dont les blocs expliquent le nom : bornes en latin. Certains vestiges attestent son origine pré-romaine. Les caprices de la Durance et ses méfaits sont dénoncés et Esmieu appelle de ses v½ux la confection d’un pont et de digues. La vallée est fertile. Le territoire dispose de nombreuses ressources : glands, vins, oliviers, chanvre, figuiers, pêchers, blés… L’auteur qui avait lu Rousseau, préconise des améliorations dans tous les domaines : élevage, agriculture, éducation des enfants, instruction Il propose d’écrêter la colline de la Buissière pour que le village bénéficie de plus de soleil en hiver. Il raconte avec précision les travaux titanesques entrepris pour creuser le tunnel sous les rochers afin de se prémunir des crues dévastatrices du torrent qui empruntent quelquefois le quartier de la Combe. L’étude brosse un tableau coloré des Mées de l’époque : mœurs, caractères, idées religieuses, justice, administration, etc. Elle comprend les syndics, consuls, hommes de justice et anciennes familles depuis le XIIIe siècle. Histoire aussi vivante que documentée.